samedi 9 avril 2011

LA BRÊCHE

Il aurait fallu des points
Pour refermer vite la plaie
Mais il en a été autrement
La brèche
Béante
Palpite
-Compresse-la !
La brèche
Qui se cicatrise
Lentement
Mais sûrement…
Il reste une raie blanche
Sur ton corps
Il reste une raie pourpre
Dans ton esprit
C’est ton histoire
Tu ne l’oublieras jamais
Fais avec !
Alors
-Vis !
Avec ta brèche.
Nous sommes tous des ébréchés de la vie
Et puis c’est ainsi,
Des raies rouges muettes,
Des raies blanches qui murmurent...
Alors
-Vivons !

1 commentaire:

  1. Si tu savais à quel point ce poème me parle... comme s'il émanait de moi... Un grand merci de l'avoir écrit Miren. Je pense à toi et t'embrasse.

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