lundi 19 janvier 2009

SONNET IV

Petite sœur je ne souffre pas te voir ainsi
Te cogner aux murs qui m’ont déjà fait des bleus
Viens, Je t’emmène voler par-dessus les toits
Comme des âmes ivres de liberté peu tutoyée

Tu traînes tes os dans une geôle si froide
C'est le papillon trop longtemps engourdi
Qui ne sait plus battre de ses ailes poudrées
Vers les cieux mauves, légers et oxygénés...

Tu entends les cris des familiers pour te ranimer
Mais endormie dans les nuages de songes en baume
Tu es un nouveau-né trop tôt dans l’antichambre de la vie

Oublier la réalité des lits trop durs et glaçants
Ne plus trembler de se sentir défaillir puis faillir
Tu vas voir, on est heureux de temps en temps...

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